union-renouveau-citoyen

(Citation du blog de Mr Marette) 

Après l’amnésie dont il semble frappé quand on lui demande des précisions sur le bilan de son premier  mandat Picard, serait-il également soudainement devenu muet ?

Cette question n'a jamais été posée à Mr Lecerf, les participants à la  réunion du 21 février pouvant TOUS en  témoigner.

Afin de clarifier et clôturer définitivement ce que Monsieur Marette essaie vainement de faire croire sur un « certain » passé, dans l'unique but de salir ma réputation et de discréditer mes compétences.

je vais donc "révéler " dans le détail, aux futurs électeurs,  les terribles secrets attachés à ma personne et qui sont si lourds à supporter et à cacher en cette période de campagne électorale à Mazères. 

En 1986, nous nous sommes installés dans notre pavillon fraîchement construit, à Etavigny, commune Picarde de 120 âmes. C'est en 1989, que Monsieur le Maire est venu me demander de faire partie de son Conseil Municipal et c'est six années plus tard que, celui-ci ne désirant pas se représenter, j'ai été élu à mon tour. Avec la nouvelle équipe en place, nous avons décidé de mener une politique plus moderne, constructive, ambitieuse, mais surtout plus courageuse.

Depuis plusieurs générations, la commune était dirigée par des agriculteurs bien plus préoccupés par leurs exploitations, que le devenir du village. Je proposai aux membres  du Conseil des idées  en matière d'habitat, de rénovation, afin de valoriser le village et qu'il puisse se développer au même rythme que les villages alentours. La tâche était rude, car depuis des années, certaines maisons tombaient en ruine. Les propriétaires refusaient de démolir ou de vendre ces masures, ce qui empêchait de pouvoir les proposer à de nouveaux arrivants.

Nous avons décidé à ce moment là, de faire appel à un architecte pour réaliser un audit de ces bâtiments.De par mes pouvoirs de Maire, j'ai pris des arrêtés de périls, pour éviter tout accident d'écroulement, tant le danger était présent et la responsabilité de la municipalité engagée. Les propriétaires se sont exécutés, contraints il est vrai et râleurs, mais cela à permis de donner à la commune un autre visage, car plus tard de nouvelles constructions ont pu enfin voir  le jour.

Toutefois, les hostilités ne faisaient que démarrer. Un autre chantier devait être engagé et pas des moindre,  celui de l'élargissement des voies communales ou vicinales desservant la commune. Après de nombreuses discussions là encore avec des agriculteurs, le Conseil Municipal a voté la réalisation des travaux. Il faut savoir que ces routes étaient indiquée sur le cadastre avec une largeur de 8,50 mètres, bas cotés et plate-forme de roulage, alors que sur le "terrain" bas cotés et plate-forme, en étaient réduits à 3,5 mètres.

Les fossés ont dû être recreusés de part et d'autre de la chaussée pour l'écoulement et le captage des eaux de pluie. Avec d'autres travaux la circulation est devenue plus agréable et les croisements moins périlleux. Mais le chantier restait en attente d'achèvement, car par un arrêté, il a fallu obliger de nouveau, les agriculteurs riverains à réaliser des accotements parallèles à la route et sur leurs terres. En effet, lors des campagnes de ramassage des betteraves, la circulation était impossible à cause du stationnement des camions sur la chaussée.

Nous avons mis en place 12 plate-formes de chargement, sur 8 kilomètres de voirie, ce qui a permis d'avoir des bas cotés sans ornières et sécurisés. Les agriculteurs ont reconnu un peu plus tard l'utilité de ces réalisations, mais ont gardé une certaine amertume à mon égard. Pendant les six années de mon mandat, des chemins communaux ont été ré-ouverts au public, mais comme ceux ci ont été labourés par mes "amis ", là encore il fallu batailler.

Une réserve d' eau de 120 mètres cubes a été réalisée au centre du village car pour l'obtention de permis de construire dans un périmètre de 400 m², la protection incendie doit être assurée. La mairie a été informatisée. Nous avons recruté un employé municipal, nous avons bâti un atelier, nous avons fait l'achat d'un tracteur et de divers matériels. Nous avons fait préemption pour l'acquisition d'une maison abandonnée qui a été complètement restaurée par un ouvrier et moi-même. Ce qui a permis de loger l'employé communal  et d'assurer un revenu annuel à la commune. La remise aux normes de l'électricité de l'église a été réalisée par mes soins.

La création de places de parking, la réfection des trottoirs ont été entrepris durant mon mandat. Suite à la Loi sur l'eau, le Conseil Municipal a demandé la réalisation d'une étude de faisabilité de l'assainissement collectif des habitations existantes. Ces six années ont été intenses avec un mandat riche en événements, mais combien  usant.. Victime d'une agression à la fin de l'année 2000, j'ai décidé de ne pas me représenter, me consacrant à ma famille que j'avais beaucoup mise de coté.

La suite vous la connaissez, un challenge professionnel m'a amené en Ariège au bureau Véritas de Foix.

Voila les seuls objets de mes délits, la vérité est salutaire vis à vis de ceux qui cherchent à ternir mon image et à faire de moi un "mauvais" Maire.

Pascal Lecerf

Fait à Mazères le 03 03 2014